Qui s’intéresse à l’Antiquité ne peut passer les yeux sur un étal de librairie présentant les dernières bandes dessinées sorties sans être capté par Skandalon, le dernier opus de Julie Maroh, aux éditions Glénat, dont le titre et la couverture évoquent le monde antique. Ouvrir le volume et simplement le feuilleter souligne a priori l’écart entre le projet et les références grecques. Solliciter l’Antiquité de manière si délibérée n’est-il qu’un prétexte ? Faut-il plutôt y voir un outil de déchiffrement du monde ?