Compte rendu du Mémoire d’étude de Cécile Vettoruzzo, Le Learning centre de Lausanne : prototype de la bibliothèque du futur ?, enssib, 2013.
La presse généraliste et les revues d’architecture ont très largement rendu compte de la création du Rolex Learning Center de Lausanne, des livres sont déjà parus sur le sujet. Il était toutefois urgent que ce bâtiment soit jugé à l’aune des usages bibliothéconomiques : cette réalisation architecturale peut-elle servir de prototype pour créer la bibliothèque du futur ? C’est à cette question que répond les quelques 90 pages du mémoire d’étude de Cécile Vettoruzzo réalisé à l’enssib sous la direction de Michel Melot.
La page d’accueil du site internet du Learning Centre de l’École polytechnique fédérale de Lausanne rappelle que le Rolex Learning Center est avant tout une bibliothèque : le silence doit être respecté pour permettre aux étudiants d’y travailler. On finirait en effet par oublier que ce lieu n’est pas qu’un joyau architectural contemporain, sacralisé avant même sa construction, vedette de cinéma dans le film « L’Amour est un crime parfait » des frères Larrieu1, attirant de nombreux visiteurs intrigués par un bâtiment novateur pour lequel les architectes Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa de l’Agence SAANA sont devenus lauréats du prestigieux Pritzker Prize en 2010.
Un mémoire d’étude portant sur le Learning centre de Lausanne2, réalisé par Cécile Vettoruzzo dans le cadre du Diplôme de conservateur de bibliothèques, a été mis en ligne sur le site internet de l’enssib. Plus de deux ans après la construction du Rolex Learning Center, un bilan de l’expérience s’imposait en effet.
La problématique centrale de ce mémoire est de s’interroger si cette architecture − souvent citée en exemple − peut être considérée comme un prototype de la bibliothèque du futur. Il était important qu’au-delà des considérations architectoniques et esthétiques on puisse se pencher sur un tel objet architectural en tenant compte d’impératifs et du vécu bibliothéconomiques et sur l’appropriation d’un tel lieu par ses usagers. En particulier : l’architecture et la nouvelle conception de la bibliothèque qu’elle induit ont-elles réellement introduit de nouveaux usages de la bibliothèque ?
L’espace pensé
Intitulée « L’espace pensé », la première partie du mémoire (p. 13-42) revient sur la genèse du projet de création d’un Learning centre à Lausanne3.
Le « totem » innovant
À l’origine du projet, la création d’un Learning centre à l’École polytechnique fédérale de Lausanne a été pensé comme un bâtiment à part sur le campus, devant devenir le « totem » de l’EPFL4. Censé redonner un souffle nouveau à l’École, tel un couteau suisse, il avait pour ambition de répondre à une multitude d’objectifs :
- pallier l’absence de véritable porte d’entrée du campus ;
- prendre le rôle de centre sur un campus éclaté, devenir le cœur de l’École ;
- revaloriser l’image de la bibliothèque sur le campus ;
- être le fer de lance d’une nouvelle approche de l’apprentissage et de la connaissance ;
- être un lieu favorisant les échanges entre étudiants, enseignants et chercheurs ;
- mettre à disposition des infrastructures et outils qui :
- optimisent l’accès à l’information,
- accélèrent la circulation des idées,
- perméabilisent les savoirs,
- stimulent les échanges
Mais aussi :
- servir d’interface entre les scientifiques et le grand public ;
- et finalement (ou premièrement) :
- être un geste architectural fort, incarnant l’excellence de l’École ;
- améliorer l’image de marque de l’EPFL à l’international.
Le Lauréat : l’Agence SANAA
Parmi les douze projets, celui des architectes japonais de l’Agence SANAA se détachait « par un projet d’une étonnante légèreté, avec un bâtiment s’allongeant horizontalement et ne comportant qu’un seul niveau. » Cette horizontalité étonne : le Rolex n’est pas une architecture monumentale. « À l’heure où le succès ne jure que par la hauteur, il y a de quoi rester pantois devant cette majestueuse valse horizontale, mariant, en toute légèreté, verre et béton » notait Le Courrier de l’architecte5.
Le bâtiment
Le bâtiment conçu par Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa de l’Agence SANAA occupe 20.200 m2 pour une surface au sol de 37.000 m2. De 120m par 160m, il s’étend sur un seul niveau : ce sont les ondulations du sol qui distinguent les espaces.
Le Rolex Learning Center possède les éléments qui caractérisent l’esthétique de l’agence japonaise, en particulier la minimisation, la disparition et la dislocation. S’étendant sur un seul niveau, sans murs, le LC de Lausanne est une architecture évanescente. Tout en transparence, au chromatisme blanc et gris, le Learning Center est baigné de lumière6. Devenant paysage, avec ses vallées et ses buttes, il fait disparaitre les frontières entre l’intérieur et l’extérieur.
L’espace du Rolex Learning Center possède une bibliothèque, un auditorium et un restaurant, une cafétéria, une librairie, une banque, les bureaux des Alumni, un espace dédié à l’orientation professionnelle des étudiants (le centre de carrière) et l’association des étudiants de l’EPFL, AGEPoly. Se trouvent également les espaces de travail du personnel de la bibliothèque et les bureaux du CRAFT20 et des Presses universitaires de l’EPFL.
Une bibliothèque augmentée
La bibliothèque, née du regroupement de neuf structures documentaires dispersées sur le campus, occupe la moitié de la surface du Rolex Learning Center. Si le document papier existe encore (500.000 volumes), le Learning Centre privilégie une offre électronique (20.000 ouvrages numériques et 15.000 revues). Le Rolex ne dispose que de 10 postes informatiques fixes, mais chacune des 840 places de travail sont équipées de prises électriques. Le wifi est partout. Les nouvelles technologies sont intégrées dans le bâtiment7
Interdisciplinarité, sérendipité, affordance
Le choix a été fait de décloisonner les collections et les disciplines pour faciliter l’interdisciplinarité.
L’absence de murs permet d’associer les collections en les situant sur un même niveau, sans séparations physiques bien qu’elles soient organisées par thématiques. De même, il n’existe plus de frontières entre collections papier et collections virtuelles, entre ouvrages en libre accès et magasins. Les disciplines sont proches les unes des autres et l’organisation de l’espace est harmonisé.
L’usager se promène dans une bibliothèque-paysage, un espace monochrome, propice aux rencontres inattendues.
le Rolex Learning Center apparaît comme un paysage intérieur bienveillant dans lequel l’usager devient promeneur. Il longe les côtes, se hisse au sommet des pentes, découvre des perspectives nouvelles.
L’absence de murs, une signalétique discrète et la couleur − un univers entièrement gris et blanc, où seul le café « Paul Klee » « irradie d’une lumière parme à rouge pâle »8 − accordent un rôle particulièrement important à la sérendipité. Le Rolex Learning Center fait primer l’affordance sur l’orientation : l’espace est censé suggérer seul sa propre utilisation.
Une bibliothèque postmoderne
Cécile Vettoruzzo rappelle que « la bibliothèque est aujourd’hui essentiellement utilisée comme un lieu où l’on vient travailler avec ses propres documents et ses propres outils, ‘hyperportables’. » Dans les domaines spécifiques de la science et de la technologie, l’usager ne cherche plus des collections particulières (pour le lecteur traditionnel, tout ou presque est en ligne) : « on cherche un espace, un lieu pour travailler seul ou en groupe. » On y flâne aussi. « Les poufs disséminés dans les allées, près des baies vitrées, permettent à cet égard de se détendre et d’offrir à l’usager un espace qu’il s’approprie à sa guise, pour lire, écouter de la musique ou flâner sur Internet. » Une grande importance est accordée à l’espace. « Chose rare, le Learning Center introduit une distance jusqu’alors plutôt absente en bibliothèque universitaire, la distance intime. Il est possible pour les usagers qui se connaissent de s’allonger sur les mêmes poufs, sans se sentir agressés. »
La bibliothèque devient ainsi un lieu contradictoire à l’interface entre espace public et espace privé. « Elle devient un lieu de vie à part, où chacun apporte ses pratiques sociales qu’elles soient réservées à l’univers domestique ou à l’espace urbain. »
Lieu hybride, mêlant convivialité et intériorité, le Rolex Learning Centre apparaît dès lors comme un bâtiment postmoderne : « par son caractère augmenté d’abord, par l’importance que le bâtiment accorde à la sérendipité ensuite, par son hybridation fonctionnelle enfin. »
Si cette première partie du mémoire est utile − en particulier si on n’avait rien lu sur le sujet9 − la seconde est véritablement la plus originale et intéressante.
L’espace vécu
La partie « L’espace vécu » couvre les pages 43 à 61. Pour la réaliser, Cécile Vettoruzzo a en particulier lu l’enquête Libqual+, le livre d’or, les appréciations sur les réseaux sociaux, et a réalisé des entretiens.
Deux catégories de voix sont à distinguer dans le Mémoire : la première catégorie regroupe l’opinion des politiques, des professionnels de l’architecture (architectes et critiques en architecture), des visiteurs ; la seconde regroupe l’opinion de ceux qui vivent réellement le Learning Center de Lausanne : les usagers et les bibliothécaires.
Les premières voix nous paraissent les moins pertinentes pour analyser l’espace vécu que les secondes10, celles des usagers et des bibliothécaires.
L’offre
L’ouverture Rolex Learning Center au public est de 7 jours sur 7, de 7h à minuit. Il y a 840 places individuelles auxquelles il faut adjoindre les bulles de verre pour des travaux en groupe. En terme d’accès à la documentation, 98 % du fonds est en accès libre. La bibliothèque a privilégié l’autonomie du public : outre l’accès direct à la documentation, les prêts et retours peuvent se faire sans avoir recours à des professionnels. Le parcours est censé être naturel, aisé.
L’avis des usagers
Les étudiants
Le bâtiment est beau : c’est le constat unanime. On vient spécialement au « Rolex » pour bénéficier d’une architecture moderne, lumineuse et calme, où on peut travailler selon des postures variées (table, pouf, etc). Le RLC apparait aux usagers comme un lieu propice au travail personnel et recueilli, ce qui entre en contradiction avec l’intention de départ qui était d’offrir un lieu permettant de nouvelles interrelations entre les usagers, les rencontres fortuites, entre étudiants de l’EPFL, mais également avec un public extérieur. Le Learning Center se voulait ouvert mais les étudiants de l’EPFL le trouvent envahi et voudraient le garder pour eux-seuls. De fait, les usagers trouvent que le nombre de places de travail est insuffisant, de même que le nombre de bulles pour le travail en groupe est jugé trop limité (quatre seulement, imposant de longues files de réservations). En outre, celles-ci sont trop exiguës, très mal insonorisées et ressemblent à des aquariums.
Les enseignants et chercheurs
Les enseignants et chercheurs de l’EPFL sont les oubliés du projet. Dès lors, ils ne fréquentent pas ce lieu trop éloigné de leurs bureaux qu’ils considèrent comme « la bibliothèque des étudiants », regrettant leurs anciennes petites structures, proches de leurs laboratoires de recherche. Il est en effet à souligner que le Rolex est très éloigné des autres bâtiments du campus. Mais l’éloignement n’est pas le seul reproche fait au bâtiment. Cécile Vettoruzzo constate :
« les enseignants chercheurs sont attachés à l’idée d’avoir des espaces réservés et préservés des étudiants afin de jouir de l’atmosphère la plus studieuse possible et souhaiteraient bénéficier de services toujours plus personnalisés de la part des bibliothécaires ».
Le Rolex n’est pas devenu le laboratoire d’idée et ne s’y crée pas les synergies espérées, en particulier par le mélange des publics : l’étudiant travaille encore largement seul.
La vie des bibliothécaires
La bibliothèque a regroupé les personnels de neuf anciennes structures documentaires. 45 personnes y travaillent ainsi qu’une quinzaine d’assistants étudiants pour tenir les guichets. La quasi totalité des agents fait de l’accueil aux guichets d’information. Les bibliothécaires sont unanimes pour critiquer la mauvaise fonctionnalité du bâtiment pour leurs tâches quotidiennes et voient dans l’architecture comme caprices d’architectes, « une sculpture impossible à habiter », un environnement fatiguant et statique11.
« L’architecture du bâtiment a d’abord été pensée pour les usagers. Les bibliothécaires semblent être passés au second plan et se doivent aujourd’hui de composer dans un environnement contraint, peu modulable, peu flexible et donc peu fonctionnel. »
Paradoxalement, le mot « Learning » semble peu présent dans le Rolex Learning Center. Outre le fait qu’il n’y a pas d’échanges entre enseignants et étudiants, que les outils de formation n’existent pas encore après deux ans d’ouverture, il n’y a pas de lieux de formation dans le bâtiment. Les professionnels, en particulier, ne peuvent pas informer aisément les usagers car la salle de formation prévue initialement a été supprimée faute de budget : elle manque aujourd’hui et seules des formations individuelles, à la demande, sont proposées.
« Pour les bibliothécaires, il n’a rien d’un learning center … »
Usagers comme bibliothécaires déplorent le manque d’espaces destinés aux collections et à l’étude comparativement aux espaces de circulation trop importants (50 % !!). Le lieu est statique, contraint et figé : le mobilier est loin d’être modulable. Les guichets offrent le plus de griefs : ils sont jugés trop bas, trop petits, électrostatiques, difficiles à aménager. Les murs sont « mal pensés ». Les conditions de sécurité pour les documents et les personnels inexistantes (il n’y a pas de séparation entre le front office et le back office). Enfin, si le bâtiment devait faire naître la sérendipité, l’espace suggèrant seul sa propre utilisation, le constat est amer : « l’usager se perd dans le bâtiment, mais rarement positivement … ». La signalétique, minimaliste ou inexistante, est mise en cause.
En bref : architecture séduisante, fondée sur la relation et l’émotion, le Rolex Learning Center de Lausanne présente des limites qui altèrent sa fonctionnalité au quotidien mais aussi ses ambitions de départ. Le bâtiment serait « un lieu plus étrange qu’innovant », où les étudiants souhaitent travailler dans le calme, « incapable d’évoluer pour s’adapter aux nouveaux comportements et attentes des usagers ».
L’espace projeté : un état des (troisièmes) lieux
La troisième partie du mémoire (p. 62-83) prolonge le sujet. Le constat est que le Rolex est devenu une « référence incontournable » dans l’univers des Learning centres, une sorte de prototype de la bibliothèque du futur, en particulier pour avoir mis l’accent sur l’intérieur des équipements de lecture publique. Cependant, les lacunes observées n’en font pas un lieu archétypal. « Le modèle est plutôt à rechercher du côté des bibliothèques hollandaises, véritables cas d’école en matière de modernisation des bibliothèques » observe Cécile Vettoruzzo.
Cette dernière partie est donc conçue comme un panorama de bibliothèques exceptionnelles pour leur architecture ou les services qu’elles apportent. Le casting est international, et attendu : on retrouve évidemment l’OBA d’Amsterdam, le Troisième lieu de Thionville, le DOK de Delft, le Fabulous Lab de la La Fayetteville Free Library, l’experimentarium de l’université de Bourgogne, etc. On y retrouve les concepts qu’introduisent les intentions du Learning Center de Lausanne : espaces ouverts, bibliothèque d’univers, bibliothèque augmentée, troisième lieu, fabs labs, espace social, sérendipité, affordance, facteur WOW, etc. Cette partie aurait sans doute mérité d’être un mémoire à part entière, et pourrait faire l’objet d’un billet distinct dans Insula.
En conclusion
En 1997, Anne-Marie Bertrand notait les deux tendances qui se manifestent lors de la création d’une bibliothèque : soit le bâtiment est un signe architectural très fort, soit il répond à une valeur d’usage12. Dans le cas du Rolex Learning Center, le bâtiment n’a pas la monumentalité présentée par d’autres projets mais est plutôt considéré comme un « objet design » (un « machin ») avec lequel il faut composer pour essayer d’y vivre. Les bibliothécaires sont contraints de s’accommoder à un lieu qui n’a pas été pensé pour eux. Les usagers y gardent des usages anciens et sont dans l’entre-soi. Les enseignants sont absents du bâtiment. Dès lors, le Rolex a pour le moment échoué à devenir le fer de lance d’une nouvelle approche de l’apprentissage et de la connaissance et à être un lieu favorisant les échanges entre étudiants, enseignants et chercheurs. Ou, pour le dire rapidement : le Rolex a pour le moment échoué à être un Learning centre.
À propos du mémoire
Cécile Vettoruzzo, Le Learning centre de Lausanne : prototype de la bibliothèque du futur ?, mémoire DCB , enssib 2013.
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/61342-le-learning-…
- Selon les réalisateurs, l’édifice « est la quasi incarnation architecturale du cerveau de Marc [le personnage joué par Mathieu Amalric], avec ses trous, ses ouvertures, ses pentes et ses points de fuite… ». [↩]
- Nous écrivons Learning centre comme terme générique, avec l’orthographe anglaise ; le Rolex est orthographié à l’américaine Learning Center. [↩]
- Le titre du chapitre est plus exactement : L’espace pensé : une architecture innovante pour un nouveau projet de bibliothèque. [↩]
- selon l’expression de Patrick Aebischer, directeur de l’EPFL [↩]
- « Learning à Lausanne, Sanaa pas de prix », Le Courrier de l’architecte, 3 avril 2013 : http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_4384. [↩]
- Il est intéressant de constater que l’esthétique prônée par l’Agence SANAA est à l’opposé de celle décrite par Jun’ichirō Tanizaki dans son Éloge de l’ombre (1933) dans laquelle l’auteur japonais défend une esthétique de la pénombre en réaction à l’esthétique occidentale. [↩]
- Parmi les dispositifs présentés par Cécile Vettoruzzo, le plus étonnant sans doute est la carte qui devrait permettre de montrer, en temps réel, la répartition dans la bibliothèque des personnes par domaine d’activité. « Cette géographie du savoir en perpétuel mouvement permet de favoriser le travail en groupe ou les rencontres selon les domaines d’intérêt. ». [↩]
- Sur la couleur, voir également le mémoire de Hélène Valotteau, Couleurs en bibliothèque : architecture, signalétique, esthétique [en ligne]. Mémoire d’étude du Diplôme de Conservateur des Bibliothèques. Villeurbanne : enssib, 2011. [↩]
- On trouvera de nombreux éléments descriptifs concernant le projet dans : Francesco Della Casa et Eugène, Rolex Learning Center, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2010. [↩]
- Cécile Vettoruzzo rappelle les critiques qui égratignèrent le Rolex Learning Center, bien avant sa sortie de terre et donc bien longtemps avant d’être un espace vécu. Rappelons qu’on alla jusqu’à parler d’archi-imposture… « Au commencement du projet, le Rolex Learning Center a fait l’objet de vives critiques portant essentiellement sur son coût, son financement et sur son nom » (p. 43). Signalons l’article de Laurent Grabet, « Ils osent ne pas aimer leur Learning Center », 24heures, publmié le 24 mars 2010. En ligne : http://archives.24heures.ch/vaud-regions/actu/osent-ne-aimer-learning-center-2010-03-03. [↩]
- Sont particulièrement déplorés les pentes et vallons. [↩]
- Anne-Marie Bertrand, « La bibliothèque dans l’espace et dans le temps ». In Anne-Marie Bertrand et Anne Kupiek, Ouvrages et volumes : architecture et bibliothèques, Paris, 1997, pp. 133-170. [↩]
Lire aussi sur Insula :
Christophe Hugot, « Le Learning centre de Lausanne : espace pensé, espace vécu, espace projeté », Insula [En ligne], ISSN 2427-8297, mis en ligne le 22 mai 2014. URL : <https://insula.univ-lille.fr/2014/05/22/learning-center-lausanne/>. Consulté le 21 November 2024.
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