À propos du roman de Carole Martinez, Le cœur cousu, paru en 2007, aux éditions Gallimard
Une femme, Soledad, raconte la vie de sa mère, Frasquita, une couturière magicienne ou une magicienne couturière, -tant il est difficile de dire ce qui prime en elle. Cette mère n’a jamais embrassé sa fille, condamnée, de ce fait, à une solitude dont la seule échappatoire est l’écriture. Fille et mère renouent finalement les fils, symboliquement, à travers la métaphore filée du « texte » qui tisse le roman.