Les Grecs et les Romains ont employé des mots très différents pour dire le mensonge, et Zeus sait combien ce type de discours a suscité leur intérêt.
Mensonge !

Les Grecs et les Romains ont employé des mots très différents pour dire le mensonge, et Zeus sait combien ce type de discours a suscité leur intérêt.
Bulles d’Antiquité est le nom de l’exposition proposée du 2 février au 28 août 2012 par le Musée de Bavay, qui veut confronter les découvertes archéologiques et la bande dessinée, parfois à l’origine d’un intérêt du grand public pour l’Antiquité. Bulles d’Antiquité, avouons-le, est un titre qui sonne bien, comme des bulles de savon dont le caractère éphémère n’ôte rien à leur magie. Il existe néanmoins un synonyme, le phylactère, d’origine grecque, dont l’histoire mériterait une bulle.
Qui sont les personnages des âmes fortes ? C’est à travers un parcours onomastique des principaux personnages que nous montrerons combien le mensonge gangrène non seulement le monde, mais aussi les mots, dans ce roman de Giono.
L’actualité du Maghreb a montré combien l’immolation par le feu d’un vendeur ambulant a été décisive, tant est si bien que d’autres, voisins de la Tunisie ont espéré déclencher aussi leur révolution de cette manière. Que signifie précisément ce terme d’immolation ? D’où vient-il ?
Une femme, Soledad, raconte la vie de sa mère, Frasquita, une couturière magicienne ou une magicienne couturière, -tant il est difficile de dire ce qui prime en elle. Cette mère n’a jamais embrassé sa fille, condamnée, de ce fait, à une solitude dont la seule échappatoire est l’écriture. Fille et mère renouent finalement les fils, symboliquement, à travers la métaphore filée du « texte » qui tisse le roman.
Il neige ! C’est l’hiver ! Zeus se cacherait-il derrière cette nouvelle vague de froid ? Retour sur une comparaison homérique…
Rien de plus gratuit qu’un ruban qui enveloppe son cadeau, avec une attention un tant soit peu surannée mais délicate, ruban qu’on oublie sur la table pour se réjouir du présent. Tournons-nous donc vers le passé, et accordons quelque attention à ce mot.
Voici les premières gelées. Nous l’avons peut-être oublié, mais c’est le moment idéal pour la cueillette du cynorhodon et la préparation de sa confiture. L’helléniste y retrouve certes des racines familières, mais que se cache-t-il derrière ce nom composé d’un chien et d’une rose ?
Notre fameux calendrier révolutionnaire nous offre une fois de plus l’occasion de taquiner nos papilles et notre curiosité avec le jour de la figue, célébré le 28 octobre. Si ce fruit fait nos délices, nature ou sublimée par nos plus grands chefs, ce plaisir n’est pas nouveau… Retournons quelques instants « à l’ombre bleue du figuier » chantée par Jean Ferrat pour nous remémorer quelques étapes de cette histoire.
Le 22 octobre − ou plutôt le 1er Brumaire − est le jour de la pomme, dans le calendrier révolutionnaire français qui remplaça, entre 1792 et 1806, le calendrier grégorien. L’occasion pour nous de parler de ce fruit et de la saison d’automne dans l’Antiquité. Car l’Antiquité a une toute autre perception de la saison d’automne que nous. Étroitement associé à la fin des vacances, l’automne a perdu tout l’implicite du mot, et Verlaine, avec sa chanson, n’a fait qu’accentuer la mélancolie de la saison. Revenons donc aux sources !