À propos de deux monographies publiées par Gérard Lambin, au sujet d’Homère et d’Hésiode.
Encore un ouvrage sur Homère, dira-t-on. À raison, peut-être parce que la bibliographie est vaste, mais sans doute faut-il y voir une manifestation de la vitalité des intérêts pour l’Antiquité, quoiqu’en pensent les administrateurs. Mais l’opus de Gérard Lambin consacré à Homère, Le Roman d’Homère, publié en septembre 2011, aux Presses Universitaires de Rennes, présente l’intérêt d’être suivi d’une monographie sur Hésiode, Le Chanteur Hésiode, paru ce mois-ci. Pourquoi écrire aujourd’hui sur des poètes archaïques ? comment le faire ? Autant de questions sous-jacentes à ces deux ouvrages.